RESUME
Objectif : Apprécier la pratique contraceptive actuelle des étudiantes.
Méthodes : Notre enquête transversale s’est déroulée dans une université d’Abidjan à l’aide d’un questionnaire anonyme auto-administré de Décembre 2019 à Mai 2020 et a porté sur les comportements contraceptifs des étudiantes inscrites en license après un consentement éclairé à l’exception des facultés de santé. Après la collecte de données sur une fiche comportant 37 items, l’analyse à l’aide du logiciel Stata 14.1 a consisté à regrouper les variables continues en classe et présenter leur distribution avec la moyenne, à l’écart-type. Les variables discrètes ont été présentées en effectif et en pourcentage. Une analyse de régression a été réalisée pour calculer des rapports de cotes (OR) et des intervalles de confiance à 95% (IC) avec un seuil de significativité à 5%.
Résultats : On notait une participation de (487/1200) 40,6% des étudiantes. 376 questionnaires corrects ont été retenus. L’âgemoyendesétudiantesétaitde 21,61(SD=1,98).12,6%avaientdéjàunenfant.4,5%avaientdéjà effectué une fausse couche spontanée. 85,11% des enquêtées ont déjà eu des rapports sexuels dont 43,35% avec des préservatifs. 74,73% avaient un seul partenaire sexuel et 25,53% avec une IST diagnostiquée antérieurement. 42,02% n’ont jamais utilisé de contraception. Avoir un enfant (p), une activité sexuelle (p), des partenaires sexuels antérieurs ou actuels (p), des rapports sexuels protégés (p), un antécédent d’IST (p) et des amis comme source d’information sur la contraception (p) étaient les facteurs significativement associés à l’usage des moyens de contraception.
Conclusion : La contraception en milieu estudiantin ivoirien demeure une question d’actualité et nécessite une attention continue des prestataires de soins et des politiques de santé
Mots clés : Méthodes contraceptives, étudiantes, acceptabilité des soins
Contraception en milieu estudiantin africain : qu’en pensent les etudiants ivoiriens actuellement ?
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