Introduction : L’infertilité est l’absence de conception après au moins 12 mois ou au bout de 24 mois de rapport sexuels réguliers et non protégés. Le diagnostic des pathologies en cause de l’infertilité féminine repose essentiellement sur des explorations en imagerie médicale notamment l’hystérosalpingographie.
Le but de cette étude était de documenter l’apport de l’hystérosalpingographie dans la pathologie de l’infertilité féminine au centre de diagnostic de la CNSS. er
Patientes et méthodes : Il s’agissait d’une étude transversale descriptive allant du 1 février 2023 au 31 juillet 2023 réalisée au centre de diagnostic de la CNSS. Ont été inclues, toutes les patientes reçues pour une hystérosalpingographie dans le cadre d’un bilan d’infertilité. Les paramètres étudiés étaient
sociodémographiques, et les données de l’hystérosalpingographie.
Résultats : Sur les 4985 patients reçus au service durant la période d’étude, 142 patientes étaient reçues pour une hystérosalpingographie. La majorité de nos patientes avaient l’âge compris entre 20 à 30 ans (54,2%), l’infection génitale représentait le principal antécédent gynécologique (46,7%). L’infertilité était
secondaire dans 54,2% des cas. Le résultat de l’hystérosalpingographie était pathologique dans 76,8% et les pathologies tubaires étaient les plus fréquentes avec 49,5% des obstructions tubaires suivies des
hydrosalpinx.
Conclusion : l’hystérosalpingographie a permis d’établir un diagnostic lésionnel pour un bilan d’infertilité féminine chez plus de la moitié de nos patientes.
Mots clés : Hystérosalpingographie, Infertilité féminine, CNSS
Placenta prævia au CHU de la mère et de l’enfant de N’djamena
Introduction : Le placenta prævia est une anomalie d'insertion du placenta en partie ou en totalité sur le segment inférieur...
Read more



