En prélude du 15 congrès de la société africaine de gynécologie et obstétriciens, prévue du 19 au 28 novembre prochain, à Conakry, des gynécologues guinéens ont animé une conférence de presse pour annoncer les couleurs.
Regroupant en son sein 2O pays africains, la société africaine de gynécologie et obstétriciens (SAGO), qui est une organisation internationale, dont la Guinée assure la présidence cette année, tiendra son congrès à Conakry.
Selon les organisateurs, ce congrès est une rencontre de partage qui permet aux participants d’échanger des expériences sur le domaine de la gynécologie.
Parmi les thèmes qui seront débattus, figurent la chirurgie vaginale, les troupes sexuelles, la mutilation génitale féminine et la prévention du cancer de col.
« Ce 15eme congrès de la SAGO est également le 8eme congrès de la société guinéenne des gynécologues obstétriques SOGGO » a indiqué Professeur Fatoumata Binta Diallo, présidente de la SOGGO, précisant que cette réunion vise à lutter contre la mortalité infantile et les maladies vaginales
« La SAGO a 30 ans cette année et chaque 2 ans, nous tenons une rencontre dans un des pays membres ; c’est la deuxième fois que la Guinée a été choisie pour organiser le Congrès et tous les pays membres ont confirmé leur participation » a ajouté professeur Fatoumata Binta Diallo.
Ainsi, dit-elle, ce congrès sera précédé par un pré-congrès pour la formation continue des enseignants et étudiants en formation.
Selon professeur Telly Sy, président du comité scientifique de la SAGA et SOGGO, ce congrès connaitra assez d’innovations.
« Il y’aura le lancement du livre de poche de gynécologie obstétrique ,27 conférences de 15mn en plénière, des sessions thématiques, et le prix‘’prof MAMADOU SALIOU DIALLO sera décerné au meilleur communicant » cite-t-il.
L’atelier sur la recherche et la rédaction médicale dont les travaux s’ouvrent le lundi prochain va regrouper 25 personnes choisies par chaque pays membres de la SAGO.
De son côté, le professeur Namory Keita, président de la SAGO a mis un accent sur la complicité dans la rédaction médicale.
« Vous savez que la rédaction médicale est une rédaction assez particulière et pour véhiculer la rénovation scientifique et les nouvelles idées sur la science, il faut pouvoir publier dans les revues qu’on appelle’’ A IMPACT’’, c’est à dire les revues les plus lues dans le monde médical » a expliqué Namory Keita.
Nantady Camara
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