RESUME
Objectif : Rapporter notre expérience en démontrant l’apport de la cœlioscopie dans l’approche diagnostique et pronostique des lésions tubaires chez la femme infertile.
Méthodologie : Nous avons mené une étude rétrospective, transversale, analytique dans le service de gynécologie et d’obstétrique du CHU de Yopougon sur une période de 2 ans (1er Janvier 2017 – 31 Décembre 2018). Elle a porté sur 49 cas d’infertilité tubo-péritonéale évoquée à l’hystérosalpingographie et ayant bénéficié d’une cœlioscopie.
Résultats : Les patientes avaient un âge moyen de 33ans et vivaient en couple dans 69,4% des cas. Elles présentaient une infertilité secondaire (75%) avec des antécédents d’IVG (59,2%), d’infection pelvienne (49%) et de chirurgie pelvienne (84,2%). La cœlioscopie a montré une prédominance des lésions tubaires distales (66,6%) avec un hydrosalpinx chez 47% des patientes. La perméabilité tubaire a été objectivée chez 77,5% de nos patientes lors de la cœlioscopie avec une sensibilité de 63,6%, une spécificité de 80% et un taux de concordance cœlioscopie /HSG de 63,1%. La cœlioscopie a aussi permis de réaliser des gestes thérapeutiques à type d’adhésiolyse ou de plastie tubaire chez 22 patientes (44,89% de nos cas). A l’issue de la cœlioscopie, l’orientation vers la FIV a pu être proposée à 35 patientes soit 71,42 de notre population d’étude.
Conclusion : La cœlioscopie permet de faire un bilan plus précis des lésions devant des anomalies tubaires révélées à l’hystérosalpingographie. L’intérêt de cette exploration complémentaire réside également dans l’évaluation pronostique et une meilleure orientation thérapeutique devant l’infertilité tubaire.
Mots clé : Hystérosalpingographie- Hydrosalpinx-Infertilité tubaire –Cœlioscopie- FIV
*Correspondances : FANNY MOHAMED
Service de Gynécologie-Obstétrique du CHU de Yopougon (Abidjan, Côte d’Ivoire) – 21 BP 632 Abidjan 21 Mail: mohfanny@yahoo.fr
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