Les méthodes contraceptives de longue durée d’action dans un hôpital de référence au Burkina Faso

RESUME
Objectif : Etudier l’offre des méthodes contraceptives réversibles de longue durée d’action dans le Département de Gynécologie-ObstétriqueduCHU-YOdu1erJanvier2020au31Décembre2020. Patientesetméthodes:Ils’est agi d’une étude transversale à visée descriptive et analytique. Les données des registres de consultation du service de planification familiale et les renseignements complémentaires obtenus à partir des appels téléphoniques ont été lessourcesdecollectedesdonnées. Résultats:Notreéchantillonétaitconstituéde586utilisatricesdeméthodes contraceptives réversibles de longue durée d’action. Le taux d’utilisation de ces méthodes était de 51,1%. L’âge moyen des utilisatrices était de 31,6 ± 7,8 ans. Le profil des utilisatrices était des femmes au foyer (27,6%), mariées (75,3%), ayant un niveau d’instruction secondaire (39,8%), provenant du milieu urbain (94,9%). Le taux d’abandon des méthodes contraceptives réversibles de longue durée d’action était de 23,2%. Les motifs d’abandon étaient dominés par le désir de grossesse (34,6%) et la convenance personnelle (33,8%). Les facteurs socio- démographiques associés au choix du DIU étaient l’âge, les statuts de travailleuses du secteur informel, de femmes mariées, provenant de la ville de Ouagadougou avec une expérience antérieure d’utilisation de cette méthode. Les facteurs sociodémographiques associés au choix des implants étaient l’âge, les statuts de travailleuses du secteur informel, de femmes mariées, provenant de la ville de Ouagadougou avec une expérience antérieure d’utilisation de cette méthode.
Conclusion : Il ressort de notre étude, que le taux d’utilisation des méthodes contraceptives réversibles de longue durée d’action est satisfaisant. Cependant un counseling adapté, une prise en charge précoce des effets secondaires, une sensibilisation accentuée, ainsi qu’une implication des hommes devraient contribuer à réduire considérablement les retraits précoces de la contraception réversible de longue durée d’action pour une utilisation rationnelle de nos ressources très limitées.
Mots clés : MLDA, Implants ; DIU ; Taux d’utilisation ; Abandons ; Burkina Faso

Correspondances : Dembélé Adama : Institut Supérieur des Sciences de la Santé. Université Nazi Boni. Bobo Dioulasso Gynécologue Obstétricien. Maitre-Assistant mail : dembadama@hotmail.fr

Les méthodes contraceptives de longue durée d’action dans un hôpital de référence au Burkina Faso

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